10 mars – Ce matin, je suis la première à me lever. J’ai tout le paysage pour moi toute seule, la pente enneigée m’attend. Tout le monde dort, je lis une bédé au soleil dans la salle à manger et la pente m’attend. La descendre…

CRÉDITS

Un projet de Line Nault créé avec:
Alexandre Burton – logiciel vidéo
Guillaume Arsenault – développement technique
Mélissa Guay – correction des textes du journal 2012
Audrey Villiard – correction des images

2012 a été rendu possible grâce au soutien financier de la Ville de Québec, du Conseil des Arts du Canada et du Conseil des arts et lettres du Québec.

Remerciements: Toutes les personnes qui se retrouvent (souvent sans le savoir) dans les capsules vidéo.

Une production de Recto-Verso.

PRÉSENTATIONS

Studio Artificiel (Montréal) – 20 et 22 décembre 2012,
5 février 2013 et 21 octobre 2013

Mois Multi (Québec) – 13 au 23 février 2014

Biennale Internationale d’Arts Numériques (Montréal) –
8 mai au 8 juin 2014

[2013, installation]

2012 est un projet d’installation vidéo interactive regroupant des capsules vidéos relatant des instants du quotidien vécus et captés chaque jour par Line Nault qui joue à croire que la fin du monde aura lieu en 2012.

Depuis le premier janvier 2012, chaque jour, elle écrit quelques lignes sur sa journée, sur ce qui lui semble avoir été déterminant. De cette écriture, de la résonance de ces mots, elle se capte sur le vif en vidéo. Elle s’amuse alors à créer un jeu de miroirs entre sa mémoire de la réalité et la transposition conceptuelle de celle-ci par son corps en mouvement. C’est cet acte créatif relié au quotidien et à la fatalité de la vie qui devient pour elle une source d’espoir. Tant que l’humain est créatif de son présent, il sera serein et prêt à accueillir ce qui advient.

Lieu de présentation:

Une masse de capsules vidéos superposées est projetée sur une surface de 3,3 m par 2 m et le son est diffusé en stéréophonie. Chaque couche vidéo présente une journée de l’année 2012. Cette accumulation issue d’un générateur de permutations infinies crée une texture visuelle dense, envoûtante et complexe. On peut tout de même y discerner certaines actions et certains objets. Au bas, une bande noircie traverse l’écran; il s’agit des textes superposés correspondant aux vidéos qui défilent lentement à différentes vitesses.

Lorsque le spectateur s’approche de l’écran, il focalise la trame vidéo. On peut alors observer une trame isolée et lire le texte qui s’y rattache. Quand le spectateur se déplace, il déplace par le fait même son curseur et peut ainsi explorer la vidéo de façon plus directe. Si plusieurs personnes sont présentes, elles peuvent combiner leurs efforts pour révéler une plus grande zone.

Cette installation-vidéo interactive convient au mode galerie dans une pièce tranquille (minimum 400 pieds carrés).